En opposition avec mon billet traitant des 7 erreurs communes chez les triathlètes, ici je vous présente le côté positif, soit sept leçons à appliquer.
1. Basse intensité les journées faciles
Profitez des jours de votre programme où l’intensité doit être faible pour:
- Récupérer en gardant une faible intensité;
- Penser à l’efficacité de vos mouvements;
- Vous concentrer sur votre technique;
- Penser consciemment à votre rythme respiratoire;
- Mettre de la musique entrainante;
- Sourire en profitant du moment présent;
- Réfléchir à l’idée que votre corps est en train de se réparer et se renforcer suite à vos séances intenses.
2. S’alimenter après chaque séance
Durant l’entrainement vous créez des micro déchirures musculaires qui seront réparées. Prenez soin de vous en facilitant votre récupération le plus tôt possible. Vos réserves sont épuisées, c’est le temps de remplir votre réservoir de bonnes choses pour amorcer rapidement le processus de récupération.
Avant de débuter votre séance, préparez un petit goûter d’après entrainement : lait au chocolat, boisson de récupération, repas régulier, petit truc protéiné avec glucides, …
3. Bien dormir
C’est la nuit que le corps fait un gros RESET. L’expression sommeil réparateur prend tout son sens.
Mettez en place une routine de dodo:
- Pas d’écran (ordinateur, téléphone, télévision) une heure avant de vous coucher;
- Chambre bien ventilée;
- Réduction de vos activités quotidiennes 2 heures avant de vous coucher.
Ça se peut avoir quelques mauvaises nuits de sommeil. Ne vous en faites pas avec ça sinon ça risque de rendre ça pire. Essayez simplement de corriger ce qui ne va pas.
4. Être dans le moment présent à chaque séance
Chaque entrainement a sa raison d’être. Laisser tomber les garbage miles. Concentrez-vous sur la raison de votre entrainement: technique, vitesse, force, endurance, VO2 Max, etc. Un bon entraineur devrait vous indiquer la raison de votre séance, ce qu’elle doit vous rapporter en retombées. Quand c’est difficile, revenez sur la raison principale de la séance actuelle, c’est pour votre bien!
5. Accepter d’ajuster son plan
Je dis souvent life happens à mes athlètes. Faut pas se décourager quand des événements de la vie se mettent sur votre chemin et vous empêchent d’accomplir votre programme. La vie teste ainsi votre réaction face aux impondérables. L’idée est de prendre du recul et de corriger le tir avec les connaissances que vous avez acquises. Une personne qui adopte une attitude positive et sait modifier elle-même son entraînement aura un avantage psychologique face à l’athlète qui l’a facile. En même temps, c’est pas mal ça la vie! Faire des plans, puis devoir les refaire. C’est la somme de toutes ces expériences qui forgent votre caractère. Je vous suggère d’accepter le défi d’ajuster votre programme d’entraînement lorsque la vie décide de vous lancer une balle courbe. C’est pas le temps de choker; la vie vous teste tout simplement.
6. Garder en tête l’ensemble de l’oeuvre
Avoir à l’oeil the big picture. On peut se laisser emporter dans le tourbillon de l’entraînement et en perdre la raison pour laquelle on fait tout ça. Quelques suggestions:
- Un fond d’écran d’ordinateur représentant le rêve que vous êtes en train d’accomplir;
- Une phrase inspirante qui vous parle, encadrée sur votre table de chevet que vous voyez avant de vous coucher et au lever;
- Une page dans votre carnet d’entraînement réservée à une liste de raisons pour lesquelles vous avez décidé de votre objectif annuel;
- Une affiche motivante dans votre lieu d’entraînement.
Quand la séance ne se passe pas à votre goût, n’oubliez pas que la progression n’est jamais rectiligne. Elle est plutôt parsemée de sauts, de reculs et de marches d’escalier. En faisant du sport un style de vie, on est moins sensible aux aléas de l’entraînement parce qu’on sait qu’on est au bon endroit dès qu’on s’entraîne.
7. Avoir du plaisir
Je garde le plus important pour la fin. On enchaîne les entraînements sans trop se poser de questions. Mais a-t-on vraiment du plaisir? Arrêtez-vous quelques minutes pour y penser. Vivez-vous la vie que vous désirez? Pourquoi faites-vous tous ces sacrifices? Est-ce que ça vaut la peine? J’espère que oui. Je vous souhaite que la pratique du sport soit pour vous une façon de vous épanouir, de suivre votre mission.