Journal pré-marathon Granby

À l’approche du marathon de Granby, mon 4e, mes sentiments sont mitigés. D’un côté, j’ai perdu du poids, j’ai une meilleure alimentation qu’avant, je me sens plus fort mentalement. De l’autre côté, ma préparation n’a pas été suffisante. J’ai manqué presque toutes mes longues courses d’entraînement pour diverses raisons. Ma plus longue course a été de 28 km et date de plus d’un mois.

Pour être honnête et ne rien vous cacher, je me montre transparent en affichant mes 3 niveaux d’objectifs. Je n’ai aucun agenda caché, je ne souhaite pas faire sous 3:25; je ne crois pas que c’est possible dans la situation actuelle. Tout le monde autour de moi dirait que c’est possible. Oui, physiquement, si j’y mets l’énergie nécessaire, je crois aussi que c’est jouable mais pas cette année. Je n’ai pas vu l’année 2019 passer jusqu’à maintenant; je me suis promené d’un triathlon à l’autre comme officiel, j’ai eu à gérer des situations difficiles au travail, j’ai préparé des plans d’entraînements personnalisés pour d’autres. Je n’étais pas concentré dans mon entraînement. Je manque de force, de flexibilité, d’agilité, de oomph!

J’ai exécuté un plan d’entraînement correct qui concordait avec l’énergie que j’avais à y consacrer. Mes chiffres démontrent que j’aurais pu faire beaucoup plus de volume. Une conséquence positive est que c’est la première année où je ne me blesse pas pendant un entraînement de marathon. J’ai bien un inconfort à la hanche gauche les semaines où le volume est plus important mais rien d’aussi grave qu’en 2013, 2015 et 2017.