Triathlètes, nous savons tous que la discipline est essentielle. C’est ce qui nous sort du lit pour une séance de natation à 6AM, ce qui nous pousse à affronter des sorties longues à vélo et ce qui nous aide à enfiler nos chaussures de course. Mais la discipline ne se résume pas aux heures d’entraînement. Elle repose sur les promesses que nous nous faisons – et, surtout, sur celles que nous tenons.
L’histoire de Theodore Roosevelt, jeune garçon frêle et asthmatique devenu l’un des présidents les plus robustes de l’histoire, nous offre une leçon intemporelle sur cette vertu. Quand son père lui a dit qu’il devait renforcer son corps pour égaler son esprit, le jeune Teddy a fait une promesse: « Je vais me construire un corps. » C’était plus que de simples paroles. Il a transformé cette résolution en action, transformant la véranda de leur maison en gymnase, s’engageant dans des activités comme la musculation, la lutte, la boxe et la natation. Pas pour prouver quelque chose aux autres, mais pour honorer sa promesse.

Des années plus tard, sa sœur Corinne se souvenait de cette période, affirmant qu’il s’agissait de « sa première grande promesse à lui-même. » Le voir travailler sans relâche dans son gymnase de fortune était bien plus qu’un moment inspirant. C’était un témoignage de ce que signifie la discipline personnelle.
La promesse du sportif
Le sport, tout comme le parcours de Roosevelt, n’est pas seulement une question de performance physique. C’est un engagement envers les petites promesses silencieuses que nous nous faisons :
- « Je vais suivre mon plan d’entraînement. »
- « Je vais surmonter ma peur de l’eau libre. »
- « Je ne vais pas abandonner, même si le parcours à vélo semble interminable. »
Ces promesses ne sont pas toujours spectaculaires ou grandioses. Ce sont des engagements discrets, mais puissants, pour devenir une meilleure version de soi-même. Pas pour la gloire ou les médailles, mais pour la fierté de savoir qu’on a tenu parole.
La discipline dans les petites choses
La transformation de Roosevelt nous rappelle que la discipline ne signifie pas être parfait, mais être constant. Elle réside dans les décisions quotidiennes, souvent insignifiantes :
- Se lever tôt pour s’entraîner, même quand il fait froid et sombre.
- Dire non à un dessert ou un verre de vin la veille d’une séance clé.
- Faire des étirements après un entraînement, même quand on préférerait s’écraser sur le sofa.
Ces gestes ne paraissent pas toujours spectaculaires, mais ils forment la base du progrès. Comme on dit: « La manière dont vous faites les petites choses reflète la manière dont vous faites tout. »

La promesse la plus difficile
Les promesses les plus difficiles à tenir sont souvent celles que l’on se fait à soi-même. Il est facile de les laisser tomber, car personne d’autre ne le saura si vous sautez une séance ou si vous trichez un peu. Mais vous, vous le savez. Et c’est ce qui compte le plus.
Lorsque vous serez sur la dernière ligne droite d’un parcours, à bout de souffle, ce ne sera pas seulement votre entraînement qui vous portera jusqu’à la ligne d’arrivée. C’est la discipline que vous avez cultivée, la confiance en vous forgée par le respect de vos engagements, jour après jour.
Votre « gymnase de fortune »
Le gymnase improvisé de Roosevelt sur la véranda était l’expression physique de sa promesse à lui-même. En tant que sportif, notre « gymnase » peut être une piscine, une route déserte ou un tapis roulant dans le sous-sol. Peu importe où il est, c’est l’endroit où nous transformons notre potentiel en réalité.
La prochaine fois que vous enfilerez vos chaussures ou attacherez votre casque, rappelez-vous l’histoire de Roosevelt. Pensez à la promesse que vous avez faite lorsque vous vous êtes inscrit à votre première course ou fixé un nouvel objectif. Continuez à vous montrer à la hauteur de vos engagements, non pas parce que c’est facile, mais parce que c’est qui vous voulez être.
La discipline en cadeau
La discipline personnelle est l’un des plus grands cadeaux que vous pouvez vous offrir. C’est la décision de vivre à la hauteur de votre potentiel, d’honorer votre parole et de dépasser l’inconfort pour grandir.
Comme Roosevelt l’a démontré, il ne s’agit pas d’être parfait, mais d’être persévérant. Faites-vous une promesse – et tenez-la.

