Après la préparation générale, environ 12 semaines avant votre course prioritaire (A-Race), durant une période de 6 à 8 semaines, vous augmenterez graduellement l’intensité de vos séances. Vos entrainements ressembleront de plus en plus à la situation que vous vivrez en course.
Cherchez les besoins de la course que vous préparez. Additionnez-y vos limiteurs, ce qui freine votre progression, vos faiblesses. Vous avez tous les ingrédients nécessaires pour bâtir des séances d’entrainement personnalisées pendant cette période cruciale qui précède l’affutage (taper).
Dans vos entrainements, placez aussi des périodes où vous reprendrez des exercices pratiqués pendant la phase de préparation générale. En plus d’être plus intenses physiquement, les séances deviennent aussi plus difficile mentalement. Si vous ne vous sentez pas régulièrement fatigué après des séances de la phase spécifique, c’est tout simplement que vous ne vous entrainez pas assez fort. C’est pourquoi les jours « faciles » doivent vraiment être facile. Une erreur que fait la majorité des athlètes est de s’entrainer à une intensité modérément élevée pendant les journées supposées être facile. Profitez sérieusement des journées dites faciles (easy days) pour réduire vraiment l’intensité ou prendre congé si vous jugez être trop fatigué.
En phase spécifique, les entrainements difficiles doivent vraiment l’être et les entrainements faciles doivent vraiment être de faible intensité.
Pour éviter de stagner, éviter d’accumuler les entrainements de moyenne intensité. Gardez un grand écart entre l’intensité des séances difficiles et faciles