On parle beaucoup des composantes physiques du sport: l’endurance, la force, la vitesse, … Plus on s’aventure dans des défis de distance donc de durée, plus les composantes mentales sont aussi à travailler. Je vous en présente 3 qu’on appelle les 3 Ps.
Image Positive
Quand on traverse une mauvaise passe, que ce soit en événement ou pendant l’entraînement, il est important de remplacer les pensées destructrices par des images positives. La visualisation d’images positives renforcent la confiance en soi. En travaillant bien et souvent la visualisation, le cerveau n’arrive pas à faire la différence entre ce qui est réel et ce qui est imaginé.
Plus vous excellerez en visualisation, plus vous ajouterez des détails à chaque séance et plus elles seront efficaces. La répétition de mantra positif a le même effet si on y met de la conviction.

Pendant mon deuxième marathon, je me rappelle que durant ma dernière longue course de préparation, j’ai trouvé le mantra que j’allais utiliser pour les 10-15 derniers km de la course: Ici, Maintenant, Présent. Au moment où je n’avais plus de plaisir à courir et que je me posais la question à savoir pourquoi je m’étais encore inscrit à un marathon, je répétais ces 3 mots. Chaque fois qu’une pensée négative se pointait le bout du nez, je la chassais en répétant ces 3 mots jusqu’à ce que j’oublie le négatif.
Puissance des mots
L’utilisation de mantras est très répandue chez les sportifs. Ça peut être au quotidien en affichant des post-it ou des affiches dans les endroits que vous fréquentez le plus dans votre maison. Près d’une fenêtre extérieure, par exemple:
Si vous attendez toujours les conditions idéales, vous n’accomplirez jamais rien.
En voyant ces pensées positives à répétition sur votre chemin, votre mental les assimilera inconsciemment.

Moment Présent
Quand on complète le premier kilomètre d’un marathon, ce n’est pas le temps de se dire qu’il en reste 41,2! Lorsque ça fait mal, qu’on est dans le dur, il faut plutôt réfléchir à court terme et se limiter au moment présent. Je me demande souvent: Que puis-je faire pour rendre ce moment le moins pénible possible? Étant de nature cartésienne, je me concentre sur certains éléments techniques pour faire passer le temps: respirer efficacement, éliminer toute tension inutile, travailler la fluidité et l’efficacité des mouvements, manger, boire, … Je pense aussi à la chance que j’ai de vivre cette douleur alors que certains ne peuvent même pas pratiquer de sport. Je suis en vie, je suis en forme, c’est assez pour être heureux et arrêter de me plaindre.