À force de s’entrainer à maîtriser un sport ou un domaine d’affaires, j’ai vite l’impression de me retrouver dans le film Le jour de la marmotte. Pour cette raison, je crois qu’on doit se montrer ouvert à l’Univers, aux propositions qui viennent de l’extérieur et pour lesquelles on serait tenté machinalement de décliner parce qu’elle sortent de nos habitudes. Au contraire, on devrait dire un retentissant OUI lorsque la vie nous propose quelque chose qui nous sort de nos pantoufles.
Cette philosophique introduction simplement pour dire que je suis allé faire du plane spotting avec un collègue à YUL (aéroport Montréal Trudeau) cette fin de semaine. Dans une vie antérieure, j’ai été photographe. J’ai même enseigné la photo au tournant du siècle pendant le passage de la photographie argentique vers le numérique, du film vers le capteur CCD/CMOS. J’étais un peu rouillé mais pendant quelques heures, je n’ai pas pensé au prochain entraînement physique, à ma nutrition que j’essaie de contrôler, au sport en général. J’étais purement concentré sur la lumière, la mise au point, la profondeur de champ, les réglages.
Merci, Jean-Charles!
Quelques photos de plane spotting
P.S. Les geeks de l’aviation remarqueront peut-être que l’avion que j’ai photographié, en une de l’article, est celui que le commandant Robert Piché a réussi à faire planer jusqu’aux Açores alors qu’il n’avait plus de carburant. Lettres d’appel C-GITS.